Les nuits de Paris
(Espectáculo "Recital 73")


Ficha de la versión 
Obra Les nuits de Paris
Versión

Espectáculo "Recital 73"
Fecha Septiembre de 1973

Marcos Mundstock: Señoras, señores, para el conjunto de instrumentos informales Les Luthiers, ésta es una noche muy especial, una noche muy honrosa deberíamos decir. Quien está al tanto de las últimas promociones de cantantes franceses conoce seguramente el nombre de Jean-Claude Tremend. Las noticias que llegan constantemente desde Francia, nos hablan del extraordinario éxito de los discos y, sobre todo, los multitudinarios recitales en el célebre Olimpia de París, de Jean-Claude Tremend. Y hoy aquí, en el Teatro Lasalle, tenemos la gran alegría, y por qué no decirlo también, el enorme orgullo de contar con la presencia... de su cuñado.

(Daniel aparece entre el público y sube al escenario. Los músicos le vitorean y le invitan a cantar)

Daniel Rabinovich: Bonsoir, mesdames et messieurs. Je suis émotionné. Je suis recién arrivé de Paris, et pour moi c'est un grand honneur, une grande satisfaction être ici, à la République Argentine, ce beau pais ubiqué jusque au cul du monde
Ernesto Acher: ¿¿Qué??
Daniel Rabinovich: Ah, no. ¡Ubiqué jusque au cœur du monde!, au cœur. À tout à l'heure... le… e… u… à tout à l'heure. Moi, je suis orgullose de piser cet éscenaire avec la compagnie de Les Luthiers. Abusant de la compagnie de Les Luthiers, et de votre patience, je chanterais pour vous une chanson que me récuérde très a Paris; me récuérde très a Paris parce-que c'est une chanson parisienne, une chanson très fameuse, très conoçu, connu, conée. J'espère que vous disfroutez, et le nom de la chanson... le nom de la chanson... le nom: Les Nuits de Paris.

Ernesto Acher: Pero Maestro, más o menos ¿cómo es la canción?
Daniel Rabinovich: En français, en français
Ernesto Acher: ¿Más o menós?
Jorge Maronna: ¿Cómo es?
Daniel Rabinovich: "Les nuits de Paris"
Jorge Maronna: Ehh... comment... allez - vous?
Daniel Rabinovich: Bien; merci, je suis bien, un petit fatigué pour le voyage... mais bien, merci.
Carlos Núñez Cortés: No, s'il vous plaît, tararier, la chanson, em... tararier.
Ernesto Acher: ¡Ahí está, ahí está!
Jorge Maronna: Silbon... chiflez
Daniel Rabinovich: Chiflez?
Ernesto Acher: Pero este tipo no sabe hablar en nada
Daniel Rabinovich: Les nuits de Paris
Carlos Núñez Cortés: Les nuits de Paris?
Daniel Rabinovich: Oui
Carlos Núñez Cortés: Había una "Les nuits de Paris"... una que "Tariram tariram"...

Daniel Rabinovich: Moi, je commence?
Carlos Núñez Cortés: Oui.
Daniel Rabinovich: Bien sûr?
Carlos Núñez Cortés: Of course
Daniel Rabinovich: Passe-partout?
Carlos Núñez Cortés: Passe-partout
Daniel Rabinovich: Un, deux, trois...

(Comienzan a tocar una canción)

Daniel Rabinovich: Non, non, non, eh... ¡che! Qu'est-ce que c'est ça?
Carlos Núñez Cortés: "Les nuits de Paris"
Daniel Rabinovich: C'est "Les nuits d'Istambul", que "Les nuits de Paris". Les nuits de Paris, la mineur, trois pour quatre.
Ernesto Acher: ¡¡¿¿Qué??!!
Daniel Rabinovich: La mineur, trois pour quatre.
Ernesto Acher: ¡Ah! El compás de tres por cuatro.
Carlos Núñez Cortés: Les nuits de Paris! Tariram tariram... !
Jorge Maronna: Les nuits de Paris! (Jorge tararea)
Daniel Rabinovich: Alors, vous la savez o non la savez?
Carlos Núñez Cortés: Oui
Daniel Rabinovich: Cojon?
Carlos Núñez Cortés: Cojon.
Daniel Rabinovich: Un, deux, trois

(Comienzan a tocar otra canción)

Daniel Rabinovich: Non, non, non.... ce n'est pas une tarentelle! Vous disculperez... nous n'avons pas ensayé un caralle. Alors la chanson...

(Discuten unos con otros)

Daniel Rabinovich: Al español... "las nochés de París".
Todos: ¡¡¡AAAHH!!
Carlos Núñez Cortés: Si, no hay problema. "Le nosh de París"... qué "Les nuits"... "Le nosh".
Ernesto Acher: Claro, esa la sabemos... ehhh, largué, largué...
Daniel Rabinovich: Largué le nosh?
Carlos Núñez Cortés: ¡Chantón!
Ernesto Acher: No no no, eh.... que empiesse.... ehhh... y dale Cacho.
Daniel Rabinovich: Un, deux, trois

Oh Paris, quelle merveille
oh Paris, quelle cité,
que jolie promenade
par Les Champs Elysées,

quel beauté les sandwiches,
du Café de la Paix

Paris... Moulin Rouge,
un touriste, une cocotte,
un champagne, de sourire
Eh garçon! L'addition
La nuit, la lune...
je t'aime, je t'adore,
l'amour… quatre mil francs.

Paris, Paris, Paris,
la plus belle cité dans le monde,
Paris, Paris, Paris,
pour toi mon amour est profonde.

J'agnore et je recuerde,
la délice de una lat de pâté,
que bon le camembert,
l'ensalade, l'omelette, et le pan... francés.

Quel beauté les autos,
collectives hygiéniques,
un plaisir le métro,
et les ruines antiques.

Alors, la vérité,
je n'aguante cette cité reppelente,
la vida es très costosse,
y le Sena est très maloliente.

La belle tour Eiffel
tiene tous les fierrós oxidés
et dans les restaurants
ils te sirven gâteau pour liebré.

Les mosquittes, cucaraches,
ils pouloulen par les rues,
les aragnes y éléphantes
van par les avenues;

La maison y châteaux,
il n'y a pas bagnadères,
oh cité de Paris,
je t'aborresque,
je t'aborresque,
grand merde!


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